Dans la Grèce antique, culture et religion sont étroitement imbriquées. En effet, qu’il s’agisse de concevoir l’origine de la femme, la monstruosité, la révolte contre le pouvoir ou le dépassement de soi, la pensée grecque est structurée par le religieux.

Les cours se proposent d’analyser différents mythes ou pratiques de la Grèce antique en les inscrivant dans leur contexte culturel et religieux. Cependant, il s’agira également de déplier toute leur richesse symbolique en soulignant l’évolution des interprétations au gré des sociétés qui s’en sont emparées. Ce sera donc l’occasion d’un voyage culturel dans le temps et dans les arts.

Ce cours en trois volets se propose de faire un état des lieux du catholicisme francophone.

Certains récusent que l’Eglise catholique puisse être soumise au même regard critique que n’importe quelle institution, arguant qu’elle serait seule habilitée à parler d’elle-même. Or, l’Eglise catholique est un fait social : elle fait partie de nos sociétés et traverse actuellement un certain nombre de turbulences qui engendrent en elle des transformations majeures.

Comment et jusqu’où la sociologie peut-elle être un outil pertinent pour l’Eglise ? Non seulement pour l’analyser, mais aussi pour la réformer. En d’autres termes, est-il possible de faire de la théologie et déployer une pastorale à partir des sciences sociales ?

Pour répondre à ces questions, trois intervenants poseront tour à tour des regards différents sur l’Eglise, à la croisée de la sociologie, de l’histoire, de la théologie et de la pastorale. Chacun dressera ses propres constats sur le présent de l’Eglise et présentera ses intuitions quant à l’avenir du catholicisme en milieu francophone.

Le cours a pour objectif, après une introduction générale, de parcourir les cinq grands livres sapientiaux de la Bible.

Pour chacun d’eux, il s’agira, au moyen d’une étude de quelques textes choisis, de saisir la théologie qui lui est propre et de mieux comprendre ce qu’est la sagesse biblique.

Le cours a pour objectif, après une introduction générale, de parcourir les cinq grands livres sapientiaux de la Bible.

Pour chacun d’eux, il s’agira, au moyen d’une étude de quelques textes choisis, de saisir la théologie qui lui est propre et de mieux comprendre ce qu’est la sagesse biblique.

La magie a intéressé les anthropologues, parce qu’elle semblait se trouver à la croisée de la science et de la religion. D’un côté, la magie est proche de la science dans la mesure où elle prétend pouvoir agir sur la nature et modifier la réalité dans le présent. De l’autre, la magie est proche de la religion en ce qu’elle invoque parfois des entités du monde invisible dont elle postule l’action efficace dans le monde sensible. Parce qu’elle semble par ailleurs être une pratique individuelle, et non collective attachée à un culte, la magie a souvent été articulée à la figure du sorcier.

Autant la magie et la sorcellerie font appel à une pratique individuelle avec la figure du magicien et du sorcier, autant les religions sont marquées par une dimension collective.

Ce cours cherchera à comprendre la magie et ses principes à partir des textes fondamentaux de l’anthropologie. Ce faisant, nous chercherons à découvrir les types de rationalités qui sous-tendent la pensée magique, et ce qui confère à la magie et au système sorcier leur efficacité – leur logique opérative – aux yeux de ceux qui les pratiquent. Nous verrons alors en quoi les rites sacramentels diffèrent des activités de magie et de sorcellerie.