Le choc existentiel et sociétal provoqué par le séisme socio-écologique et ses conséquences confronte l’humanité à un défi civilisationnel inédit. Ce cours propose de comprendre les données factuelles du constat, de cerner les blocages et dénis (psy, culturels, sociologiques, économiques…) face à l’impératif de changement d’imaginaire(s). Il s’agit de discerner les clés de la « transition/révolution socio écologique » et d’une « écologie intégrale » (incluant tout l’humain, tout humain et tout être autre qu’humain) à la lumière de la révélation chrétienne.

L’objectif de ce cours est de comprendre l’habitabilité durable et harmonieuse de la Terre dans le dessein divin et d’agir à la hauteur de ces enjeux.

La magie a intéressé les anthropologues, parce qu’elle semblait se trouver à la croisée de la science et de la religion. D’un côté, la magie est proche de la science dans la mesure où elle prétend pouvoir agir sur la nature et modifier la réalité dans le présent. De l’autre, la magie est proche de la religion en ce qu’elle invoque parfois des entités du monde invisible dont elle postule l’action efficace dans le monde sensible. Parce qu’elle semble par ailleurs être une pratique individuelle, et non collective attachée à un culte, la magie a souvent été articulée à la figure du sorcier.

Autant la magie et la sorcellerie font appel à une pratique individuelle avec la figure du magicien et du sorcier, autant les religions sont marquées par une dimension collective.

Ce cours cherchera à comprendre la magie et ses principes à partir des textes fondamentaux de l’anthropologie. Ce faisant, nous chercherons à découvrir les types de rationalités qui sous-tendent la pensée magique, et ce qui confère à la magie et au système sorcier leur efficacité – leur logique opérative – aux yeux de ceux qui les pratiquent. Nous verrons alors en quoi les rites sacramentels diffèrent des activités de magie et de sorcellerie.

Charles Péguy, père de « la petite fille Espérance », est un grand nom de la poésie catholique. On sait moins qu’il fut l’ardent défenseur du capitaine Dreyfus, lors de « l’affaire » qui secoua la France au tournant des XIXème et XXème siècle, révélant la profondeur de l’antisémitisme dans la société française, notamment dans les milieux catholiques. Péguy était alors un militant socialiste actif, intellectuel engagé dans les luttes idéologiques et sociales de son temps. Ses amitiés juives, forgées dans le combat pour la justice et la vérité, l’ont soutenu dans l’aventure des Cahiers de la Quinzaine, revue qu’il fonda en 1900 et anima jusqu’à sa mort au front en 1914. C’est là que parurent les grands dossiers sur la persécution des communautés juives en Europe de l’Est : « Juifs », « Juifs en Roumanie », « Les massacres de Kichinev », « Juifs russes ». Revenu à la foi chrétienne, Charles Péguy est passionné par la filiation entre judaïsme et christianisme, qu’il explore dans ses Mystères. En marge de l’Eglise, sa fréquentation des textes bibliques, sa pratique de la prière, ses liens affectifs avec tant d’hommes et de femmes juifs font de lui le précurseur d’une amitié judéo-chrétienne. Jules Isaac et Jacques Maritain, qui contribuèrent à changer le regard de l’Eglise sur les Juifs, furent ses proches collaborateurs et ses disciples.

Ce cours a pour objet la découverte de cet aspect majeur de la vie et de la pensée de Péguy, à partir d’extraits de son œuvre.

Approches théologico-politiques de la figure du Massiah dans les différents courants du judaïsme.