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A l'origine de ce colloque : des convictions

Depuis le Concile Vatican II (1962-1965), l’Eglise catholique a réexaminé en profondeur sa relation au judaïsme et au peuple juif. Pour ce faire, elle a courageusement nettoyé les traces explicites de la théorie de la substitution selon laquelle l’Église a pris la place du peuple juif.

Pourtant, nous constatons que ce travail a atteint ses limites. Nous nous heurtons à un plafond de verre qui nous empêche d’avancer dans la recherche et d’approfondir notre réflexion sur la place actuelle du peuple juif dans la Révélation.

Forts de ce constat, nous avons acquis la conviction que le cadre dans lequel l’Eglise catholique envisage la place du peuple juif a été pensé à un moment où celui-ci avait disparu du panorama théologique. Lui refaire une place dans un espace imaginé sans lui, voire contre lui est au fond impossible.

Nous sommes désormais convaincus qu’en nous basant sur les avancées de l’Eglise catholique depuis soixante ans, nous devons inventer un nouveau cadre. Nous cherchons une nouvelle façon de penser qui mettrait en lumière le rôle joué par le peuple de Jacob-Israël dans la Révélation de Dieu et permettrait de mieux rendre compte de la foi chrétienne.

Notre tâche est double. Il s’agit d’une part de montrer en quoi l’ancien cadre n’est plus adéquat et, d’autre part, de poser les bases justes d’un nouveau référentiel qui redonnerait toute sa place au peuple juif et déplacerait la théologie chrétienne.

Nous souhaitons que le dialogue entre Dieu et le peuple de Jacob-Israël soit le lieu théologique à partir duquel penser toute la richesse de la Révélation chrétienne.

Si ce travail vous interpelle, si vous souhaitez en comprendre les enjeux, venez nous rejoindre !