Vendredi 3 octobre 2025

10h-11h : Introduction

11h-12h : Cécile ENTREMONT – Ecoute, empathie, compassion

En tout accompagnement l’écoute est première. On peut écouter de différentes façons et recevoir différents messages de l’être qui est là. Nos organes de perception, notre sensibilité, notre vécu et expérience y participent. Comment accueillons-nous l’autre ? Que nous fait-il vivre ? Quels sont nos ressentis, nos pensées, nos attitudes en face des autres : autant de questions et de nuances à observer entre le simple recueil d’informations, l’empathie comme un miroir, et la compassion emplie de bienveillance.

14h-16h : Cécile ENTREMONT – Pratique d’écoute et de reformulation

En écoute active la reformulation rogerienne est un outil précieux pour écouter et favoriser l’expression de l’autre, sans intrusion, jugement ni interprétation. Nous regarderons les attitudes fondamentales de celui qui écoute, et énoncées par Carl Rogers.  En particulier la congruence, la considération positive inconditionnelle et la compréhension empathique. A partir de ces principes nous vivrons des séquences en petit groupe, pour s’exercer en toute confiance à l’écoute bienveillante.

16h30-18h30 : Cécile ENTREMONT – La compassion : ses déclinaisons, ses limites

Compatir, c’est souffrir avec. Ce sentiment qui « incline à partager les maux et les souffrances d’autrui » selon la définition usuelle, nous rend proche de celles et ceux que l’on accompagne. Il y a là une question de juste distance à trouver pour respecter l’autre tout en se respectant soi-même : compatir tout en laissant chacun à sa place. Avec des exemples cliniques et des partages d’expérience dans le groupe, nous illustrerons cette question.

20h-21h : Jean-François MEURIOT – Anthropologie de la différence culturelle (1)

La vision du monde, et de la relation entre humains et « non-humains », qui nous est aujourd’hui familière en Occident n’est pas universellement partagée. L’idée d’une séparation entre « nature » et « culture » est une invention occidentale récente : ce naturalisme nous a conduit à percevoir les non-humains comme des choses que l’on peut exploiter et utiliser. Or, d’autres façons de vivre et de faire le monde sont possibles : c’est ce que nous apprend l’anthropologie. Premier volet épistémologique pour découvrir les façons très diverses qu’ont les humains de tisser des liens avec les « non-humains ».

Samedi 4 octobre 2025

9h-12h : Philippe LE VALLOIS – Les quêtes spirituelles aujourd’hui : que nous disent-elles de notre époque, de l’être humain, du spirituel ?

Les termes « spirituel » et « spiritualité » ont pris une place importante aujourd’hui dans nos sociétés occidentales et, avec eux, de nombreuses offres, à la lisière du religieux, du psychologique et de l’ésotérique. Les processus de sécularisation, de mondialisation, d’individualisation à l’œuvre ont chamboulé le paysage religieux, favorisant l’émergence d’un marché symbolique florissant. Ce marché, les quêtes qui le favorisent et auxquelles il contribue, renvoie à la singularité de l’être humain et à une « renaissance de la spiritualité » qui bouscule les religions.

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14h-16h : Christine AULENBACHER – Emotions et affects

Identifier ses émotions et clarifier ses affects sont des étapes nécessaires pour « prendre soin du vivant » présent en chaque être humain. Eléments théoriques et analyses pratiques permettront aux accompagnateurs/trices de faire route avec les personnes accompagnées, dans le respect et la bienveillance.

16h30-18h30 : Christine AULENBACHER – Croyances intérieures : freins ou résiliences ?

Les croyances familiales, religieuses et/ou autres seront questionnées dans leur rapport au développement psycho-affectif de l’être humain. A partir d’exemples concrets, nous mettrons en évidence ce qui peut être frein ou levier dans la vie d’une personne. Nous développerons des critères d’analyse susceptibles de favoriser différents types de résiliences et de reliances.

20h-21h : Jean-François MEURIOT – Anthropologie de la différence culturelle (2)

Les manières de soigner et de « prendre soin » varient selon les cultures. Elles dépendent de nos visions du monde, de nos univers émotionnels, de nos modes de représentation de la maladie, de la blessure, de la demande de soin et du sens donné à la guérison. Les stratégies thérapeutiques (empirisme, parole, objets, divination, relation, rites…) diffèrent ainsi d’une culture à une autre. Second volet épistémologique pour comprendre aussi bien les logiques propres aux sociétés traditionnelles et que les logiques propres à nos sociétés dites « modernes ».

Dimanche 5 octobre 2025

9h-12h : Marie-Christine FAVÉ – Vivre en alliance avec les animaux sauvages et domestiques

Le moineau qui sautille sur le trottoir ; la guêpe ou les fourmis chassées de nos mets sucrés ; le cheval d’une reprise, d’un jour, d’un concours ou de toujours ; les vaches des alpages offrant lait et fromages… Les animaux sauvages et domestiques nous accompagnent au quotidien. Les uns idolâtrés, les autres martyrisés, attitudes souvent justifiées par l’enseignement biblique. Et s’il existait une autre voie de la relation de l’humain avec les animaux et l’ensemble des Créatures ? Une autre lecture de l’enseignement biblique ? Être disponible à la rencontre, entrer dans la relation et vivre en alliance avec les animaux. Alliant des connaissances et un vécu expérientiel avec les animaux, ce temps propose un mode de relation au monde animal, et plus largement un chemin de devenir humain par, avec, et en les créatures animales.