Mardi 10 février 2026. 
19h-21h. 

Accompagner les personnes victimes de violences intrafamiliales

Pendant longtemps, la question du rapport à la nature a tourné autour de la dichotomie du respect (de la wilderness) et de la maîtrise d’une nature appropriée et transformée. « Prendre soin et accompagner le vivant » ne relève d’aucune de ces pratiques opposées. Le langage en est celui de la sociabilité et non plus celui de la causalité ; c’est le langage du soin et de l’attention à l’égard de ce qui est différent, mais que l’on sent également proche, avec qui l’on partage un monde commun. Cela justifie-t-il pour autant que l’on cesse de parler de nature pour ne s’intéresser qu’au vivant ? Nous nous interrogerons sur les implications normatives des conceptions du vivant et sur leur cohérence.

Directrice, depuis octobre 2012, de l’association départementale « Solidarité Femmes 68 » spécialisée dans la prise en charge des violences faites aux femmes. Présidente fondatrice, depuis 2020, de l’association « Pas à Pas » : un espace rencontre protégé parents-enfants. Il s’agit d’un lieu neutre où se déroulent des rencontres entre les enfants et leurs parents. Cette association intervient dans toute situation où l’exercice d’un droit de visite est interrompu, difficile, voire impossible, car le climat de violence ou de pression est tel que les droits de visite mettent en danger les personnes qui composent la famille.